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 Quelqu'un était là - Libre.

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AuteurMessage
Emmanuelle Blake
« Emmanuelle Blake »
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Quelqu'un était là - Libre. _
MessageSujet: Quelqu'un était là - Libre.   Quelqu'un était là - Libre. 161111Ven 29 Jan - 14:09

      =D Album.

      Le vent soufflait plutôt fort ce jour-là. Dans le Parc, les arbres n'ayant pas encore perdus leurs feuilles laissaient ces dernières déguerpirent de leurs branches. Les feuilles mordorées tourbillonnaient sur le sol à cause de la force de la bise, tout ça dans un bruit naturel très réconfortant. Les gens ne se promenaient pas un mercredi matin dans le Parc, surtout lorsque la température frôlait les zéro degrés. Les étudiants étaient certainement dans leurs bâtiments, et seuls les jaugeurs pointilleux ne travaillant pas peuplaient le Parc. Il y avait aussi quelques humains sans grande importance avec leurs chiens, leur parlant comme si c'était des débiles. S'ils savaient ce que recelait vraiment leur ville...
      En bref, j'étais l'une des seules étudiantes à être dans le Parc à cette heure-ci. Deux professeurs malades en une matinée, et hop, plus de cours. Je me demandais parfois si ces derniers étaient vraiment ignorants, où si le fait d'avoir des Rebuts, des Traqueurs ou ceux de la Secte dans leur classe plusieurs heures par semaine les rendaient plus apte à nous reconnaître... Mais je délaissai rapidement ces pensées pour me concentrer sur les alentours. L'envie de redevenir un félin me prenait souvent, en ce moment, mais le Parc n'était décidément pas le meilleur endroit pour faire ça. Je laissai donc le vent caresser mes joues pâles, espérant que la sensation de liberté grandirait avec cet être naturel. Mais non.
      Je scrutai le ciel bleu, et les nuages immaculés qui se baladaient à leur guise dans l'étendue azurée. L'envie de faire l'impossible s'empara une fois de plus de moi. Mais un traqueur pouvait se cacher derrière la jeune femme, là-bas, qui s'amusait avec un petit chien bâtard. Ou un de ces coureurs pouvait lui aussi être un Traqueur. Ce ne serait donc pas très prudent de me changer, même si j'étais à couvert. Et voilà, qu'une fois de plus, mes plans pour devenir chat tombaient à l'eau. J'ouvris mon sac posé sur mes genoux, et décidai de mettre mon Ipod. Je montais le son, tout en mettant le nouvel album de Rihanna.
      Je laissai mon regard divaguer devant moi, tantôt se posant sur une feuille à la forme plus étrange que les autres, tantôt sur une coccinelle qui essayait de prendre son envol. Je n'avais pas envie de rentrer, et le vent qui s'amusait avec mes longues mèches blondes me changeait un peu de la clim' à fond dans l'appart'. J'avais toujours eu du mal à rester enfermer longtemps dans un endroit avec quatre murs. Un timide rayon de soleil perça les nuages, et se posa sur mes yeux. Je laissai un soupir de satisfaction s'échapper d'entre mes lèvres, et ouvrit les yeux.
      Quelqu'un était là. Il me surveillait. Je le sentais.
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Albus J. Sleeman
« Albus J. Sleeman »
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Quelqu'un était là - Libre. _
MessageSujet: Re: Quelqu'un était là - Libre.   Quelqu'un était là - Libre. 161111Ven 29 Jan - 15:02

    C’est au milieu des aboiements et miaulements joyeux que je rentrai à l’appartement, caressant la tête du chien et du chat qui n’attendaient que ça. Je les laissais me faire la fête avant d’aller me changer pour enfiler des fringues qui se laissaient porter sans étouffer le porteur. Disons que les habits que mon manager m’avait donnés pour la séance photo mettaient certes en valeur ma petite taille de lutin, mais quant à être à l’aise dedans, c’est une autre histoire ! Je lâchai également mes cheveux, les libérant des multiples pinces et barrettes qui les faisaient tenir. Mais au moins ils ondulaient toujours, là est le miracle, na ! J’enfilai donc des habits sobres et foncés, ni trop moulants ni trop amples, et recoiffai rapidement ma tignasse folle, avant d’attraper la laisse et de la faire tinter. Et brusquement, Chuck Norris le fou débarqua comme une balle de tennis en aboyant er remuant la queue. Promenade ? Oh chouette, emmène-moi promener, tata Lyra ! Après avoir réussi à l’immobiliser, le lui mis la laisse et nous nous mîmes en route, nous dirigeant vers le parc situé à l’autre bout de la ville. Au moins ça fait marcher.

    Regardez donc le tableau atypique auxquels les passants eurent droit : une jolie jeune femme, à laquelle on donnerait vingt ans, petite mais rehaussée avec des talons, à l’air fragile, accompagnée d’un gros chien bâtard, mélange de border collie, de labrador et de rottweiler, d’une taille assez conséquente et aux crocs assez visibles pour qu’on leur fiche la paix. En véritable droguée, j’allumai une cigarette tout en maudissant le téléfilm dans lequel j’avais tourné, où je jouais un personnage secondaire pas tellement important, une jeune shootée complètement accro à la drogue, à l’alcool et aux cigarettes. L’alcool, j’en buvais déjà un peu, la drogue, j’en avais été dégoûté, mais les cigarettes ... Eh bien malheureusement, j’avais enchaîné sur un autre téléfilm où je jouais une fumeuse, l’habitude était donc restée. Mince tiens. Chuck et moi pénétrâmes dans le parc, et j’enlevai sa laisse pour le laisser batifoler à sa guise, courir après les pigeons qu’il ne pourrait jamais attraper, aboyer après les chats pour qu’ils viennent jouer comme il faisait avec le Monstre – Félicie, le chat de la maison – mais sans succès puisqu’il leur faisait peur, des activités de chien quoi.

    Je me baladai donc dans le parc, surveillant mon chien du coin de l’œil, le regardant s’engouffrer dans les buissons et en sortir comme un diable de sa boîte, se laisser caresser la tête par des enfants sous le regard attentif de leurs parents – et du mien bien sûr – puis finalement revenir se vautrer sans grâce comme une loque canine, à mes pieds, au moment où je squattai un banc inoccupé. Après un court temps de repos, il repartit à l’action, et je me relevai pour le suivre, sans hâte. Surprise, je fronçai les sourcils au moment où Chuck se figeait, pour regarder droit devant lui, et finalement partir comme un missile vers quelque chose. Un être humain, oh oh ... Je courus à sa suite, et ainsi prouvai que des filles en talon peuvent courir sans se manger le sol, pour attraper mon chien par son collier au moment exact où il allait se jeter sur la jeune blonde inconnue. Je lui mis rapidement sa laisse, insensible à ses couinements de protestation, avant de le sermonner vertement.

    « Chuck, t’es malade ou quoi ?! T’as vu où que ça se faisait de sauter sur les gens comme ça ?! Assis ! J’ai dit assis ! »

    Le chien baissa les oreilles et s’assit. Après un dernier regard, je levai les yeux vers la blonde – plus grande que moi mais j’ai l’habitude hein – pour lui faire un sourire contrit.

    « Excuse-moi, je l’ai adopté il y a peu, je suis encore dans la phase élevage, là. Pas trop de peur ? »

    Brusquement, je sentis la chose qui me dérangeait depuis un petit moment. Je n’y faisais plus vraiment attention, de par l’influence que ma sœur et Alice avaient sur moi à la maison, je m’y étais même habituée, mais pas de doute, elle était un félin. Très certainement rebut, puisque les félins de la secte évitent de se promener seuls ...

    « Je m’appelle Lyra. Et toi ? »
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Emmanuelle Blake
« Emmanuelle Blake »
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MessageSujet: Re: Quelqu'un était là - Libre.   Quelqu'un était là - Libre. 161111Ven 29 Jan - 16:45

      Au début, ce ne fut qu'une petite impression. Je continuais de marcher lentement, sans trop me soucier de mon chemin. Personne ne m'attendait où que ce soit, quelques minutes de plus ou de moins, il n'y aurait pas mort d'homme. Mais lorsque le sentiment grandit - à peine quelques secondes plus tard - je me raidis. Pas besoin de réfléchir plus longtemps. J'entendis un aboiement derrière moi. Je sus bien entendu instinctivement que ce n'était pas un Traqueur. Un Traqueur était silencieux et discret. Je me retournai, prête à voir quel chien me courrait derrière, et je le reconnus. C'était un beau bâtard - enfaîte, j'aurai plutôt été incapable de vous dire sa race - que j'avais vu plusieurs minutes auparavant, avec sa propriétaire. Celle-ci, d'ailleurs, courait derrière son canidé. Malgré ses talons, elle réussit à attraper le chien juste avant qu'il ne me percute. Elle le sermonna. Un maigre sourire détendit mes lèvres. Aucune aura anormale autour de la jeune fille. Rien à craindre, donc. J'ouvris le haut de mon gilet gris avec une grosse panthère rose dessus, en sortis mon Ipod et l'éteignit, une question de politesse, tout de même. J'enlevai mes écouteurs, et refermai mon pull. Ainsi, je l'entendrais beaucoup mieux. Elle s'excusa après que son animal de compagnie se soit assis et qu'elle ait pu lui remettre sa laisse.

        « - Aucun problème ! Tous les maîtres passent par cette case. Et puis, on ne peut pas en vouloir à un si beau chien ! répondis-je aimablement à la jeune maîtresse. »


      Je remis mon sac en bandoulière sur mon épaule gauche, et de ma main droite, caressai le sommet du crâne du beau spécimen, tout en regardant mon interlocutrice. Elle était assez petite, mais son visage n'était pas enfantin. Elle avait de longs cheveux ondulés, d'une belle couleur brune. Elle se présenta alors. Lyra. Un joli prénom plutôt peu commun.

        « - Emmanuelle, enchantée. »


      Mon sourire s'élargit un peu plus, pour appuyer mes paroles. Et maintenant ? La jeune demoiselle s'en irait avec son chien apparemment nommé Chuck ?

        « - De quelle race est-il, si ce n'est pas trop indiscret ? m'amusai-je à lui demander. Il s'appelle Chuck, c'est ça ? continuai-je. »


      Chuck. Un nom comme les autres, bien qu'aussi peu banal que celui de son possesseur. J'avais toujours rêvé d'avoir un chien, étant petite. Je n'avais eu que des chats ; mais le courant passait bien entre les félins et moi. Étrange ? Je ne savais pas si cela avait un rapport avec ma seconde forme, où si c'était comme ça. Je remis une mèche de cheveux qui menaçait de tomber derrière mon oreille. A cause du vent automnale, ce n'était même pas la peine d'essayer de faire une coiffure sophistiquée, quelques secondes après, votre travail était ruiné par les petites bourrasques que l'on ne trouvait que dans notre ville, ici. Chuck me poussa la main du bout de son museau. Je ne m'étais pas rendu compte que je m'étais arrêtée de le caresser.
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Albus J. Sleeman
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MessageSujet: Re: Quelqu'un était là - Libre.   Quelqu'un était là - Libre. 161111Sam 6 Fév - 23:55

    En fait ça devait être parfaitement normal. Après tout, c’est vrai, je ne m’étais jamais posé la question, mais Chuck coursait les chats pour jouer avec eux, alors il avait très bien pu sentir l’odeur féline de la rebutée en face de moi. Avait-il voulu jouer, lui sauter dessus pour lui lécher la tête, qu’en sais-je ? J’avais pu le retenir à temps, le sermonnant vertement pour lui passer l’envie de recommencer, tout en me disant qu’il fallait absolument que je dresse cette bestiole pour qu’elle arrête de considérer les étrangers comme des amis. Imaginez le jour où un cambrioleur rentre par effraction dans l’appartement, la visée protectrice de ce chien avoisinerait les zéros s’il venait vers l’homme en remuant la queue, pensant qu’il allait jouer avec lui. Bien, dès qu’on rentre à la maison, Chuck, séance de dressage, rien ne va plus, les jeux sont faits !

    Respectant les règles habituelles de l’éthique et de la politesse, je m’excusai avant de me présenter à la jeune femme, qui m’offrit elle aussi son nom. Emmanuelle. Et un chat de plus qui avait l’insigne chance d’échapper aux courroux des traqueurs et qui n’était même pas au courant. D’un prompt mouvement de poignet, je resserrai mon emprise sur la laisse du chien, qui comptait jouer les filles de l’air. Ah, c’est mal me connaître, mon trésor, bientôt tu considèreras l’Alpha des Traqueurs comme ton propre Alpha, et les plaisanteries seront terminées, bout de chou ! Le chien grogna de dépit, et se tut brusquement quand il sentit le poids de mon regard menaçant qui devait peser sacrément lourd. Il abaissa ses oreilles à plat, signe de reddition. Ah, mon côté Alpha avait finalement un peu de succès auprès de cette grosse bestiole, sur laquelle je ne pouvais malheureusement pas appliquer la Voix de l’Alpha, et les dieux seuls savent à quel point ça aurait pu être utile. Au moment où je me préparai à la saluer pour repartir, et ainsi minimiser les dégâts, elle me posa une autre question, sans doute soucieuse de poursuivre la conversation avec moi. Elle me demanda donc la race de mon chien et demanda au passage confirmation de son appellation.

    « C’est un bâtard. Un gros mélange de border collie, labrador et rottweiler, lui dis-je d’un ton neutre. Et, oui, il s’appelle Chuck. »

    Allez, tant qu’à faire, pourquoi ne pas faire durer cette conversation très anodine ? Et si un traqueur m’attrapait à papoter gaiment avec un ennemi, je pouvais lui annoncer froidement que je balisais le terrain et qu’il n’avait qu’à en prendre de la graine, s’il voulait un jour devenir Alpha. Et pan dans les crocs.

    « C’est un nom bizarre, pour un chien, mais c’est venu tout naturellement, continuai-je afin d’embrayer sur les explications. C’est un genre d’hommage amusant à Chuck Norris, la fausse idole de ma sœur qui adore regarder Walker Texas Ranger pour rire un peu. »

    Eh oui, parce que personnellement, j’aurais préféré l’appeler Loustic, mais Chuck était venu tellement naturellement, et le chien ayant réagi à la mention de ce pseudonyme, que c’était resté, comme un accord tacite entre nous trois. Pardon, que dis-je, entre nous quatre !

    « J’ai un chat, aussi, repris-je sans ambages. Il s’appelle Félicie, mais ma sœur et moi le nommons le Monstre car il vient chiper les bouts de viande dans nos assiettes et qu’il vendrait son âme pour savoir ouvrir la porte de son paradis ... Le réfrigérateur. »

    J’esquissai un petit sourire d’amusement avant de caresser la tête de mon chien, qui ne semblait attendre qu’une chose, que je finisse ma conversation afin qu’il puisse retourner gambader. Ou bien que je le relâche afin qu’il puisse retourner gambader, justement. Compte là-dessus, grosse bête, tu as fait assez de bêtises comme ça !

    « Et toi, tu as des animaux ? »

    En tout cas, une chose était sûre, elle ne semblait pas s’être aperçue qu’elle tchatchait innocemment avec une actrice de publicité, qu’on voyait sur toutes les chaînes. Ce qui me plaisait assez puisque je faisais ce travail juste pour avoir de l’argent, et non pour la célébrité. Et les gens qui se retournent pour vous regarder d’un air effaré, pour vous demander un autographe aussi – oui, il y a de ces barges, comme si j’étais une actrice célèbre, n’importe quoi ! – c’est très frustrant. Et là, comme de par extraordinaire, le parc était plein de ces vieilles et de ces jeunes à s’habiller exactement dans les magasins dont j’avais fait les publicités. Et qui passaient, et qui se retournaient pour me jauger avec effarement, me reconnaissant d’un coup, pour finalement s’en aller en accélérant, au risque de péter le talon des bottes archi hautes, et ainsi se manger le sol ... Ouh que ce serait drôle.
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