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 Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]

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Shawn E. Marshall
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Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] _
MessageSujet: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Mar 19 Jan - 20:47


      Le glas de la petite pomme ..
      « Privé : Lyra Raven/Champi. »




    Les pieds négligémment appuyés contre son bureau, les mains derrière la nuque confortablement câlée dans sa chaise, Amy Raven, rebutée dans son état, réfléchissait. Ces dernières mois, la vie avait été plutôt paisible pour elle. Elle avait passé son permis avec brio, avait investi dans une petite Clio facile à garer en ville et eut des rôles secondaires dans deux ou trois téléfilms miteux et totalement inconnu du peuple humain - ou non-humain. Elle avait, en parallèle, continué à tourner ses publicités. Son manager l'avait littéralement engloutie sous le travail, mais elle se sentait bien : c'était une façon de se prouver qu'elle était réelle, et qu'elle pouvait passer à la télévision sans pour autant qu'on ne reconnaisse la Rebutée qui se cachait sous le joli minois d'Amy Raven. Ses yeux bleus hypnotisaient, son rire en cascade envoûtait et sa beauté captivait. Et pourtant, elle vivait avec cette perpétuelle crainte d'être trouvée, cette double, non triple terreur, car à cela venait s'ajouter l'inquiétude des circonstances que cela pourrait avoir sur Lyra, sa soeur, et l'anxiété due au caractère de celle-ci. En effet, sa frangine n'était pas comme elle. Elle n'était pas ce genre de personnes qui survivaient, qui se battaient chaque jour contre leur stupied instinct animal pour ne pas se retourner au moindre regard posé sur eux. Non. Elle, elle faisait partie de ceux qui inspiraient cette peur. Elle était une Traqueuse, là où Amy était une Rebutée. Lyra était le chasseur et Amy le gibier.
    Mais avez-vous déjà vu un chasseur protéger un lapin ?

    Amy enleva ses pieds de la table, se levant dans le même geste. Sa chevelure d'or brilla quelques instants au soleil qui entrait à grands bouillons par la fenêtre, puis la jeune femme gagna l'ombre du couloir. Elle arriva dans le salon, où le Monstre - un petit chat noir et blanc que Lyra et elle avaient récupérés il y a quelques mois - l'accueillit d'un miaulement enthousiasthe. Comme si il comprenait que la jeune fille était un chat. D'ailleurs, elle s'était toujours demandé si sa soeur avait une affinité particulière avec les chiens. Après tout, chien et loup, il n'y a pas une vraiment grande différence, si on prends en compte le fait que le chien est le descendant du loup .. La jeune femme fit une moue songeuse, puis se vautra sur le canapé, caressant distraitement le chat qui en profita pour venir se pelotonner sur ses jambes. Amy se saisit de la télécommande. C'est bien jeune fille. Un mardi midi, vous allez trouver beaucoup de choses intéressantes à la télé. En effet, après un petit quart d'heures de recherches vaines, Amy éteignit la TV, tout simplement. Elle souleva le chat qui émit un grognement d'indignation, le reposa sur le canapé et se leva. Elle avait faim. Elle se dirigea donc vers la cuisine, où elle se prépara rapidement du riz et du poisson. Régime félin ? Nul ne le sut et nul ne le saura jamais, bwahaha, tremblez, pauvres mortels. Amy attaque donc son plat avec enthousiasme, pressée de se remplir le ventre. En quelques minutes, elle engloutit son repas. Elle se leva donc, ouvrant le lave-vaisselle pour y ranger ses couverts. Malheur. Il était plein. Elle perdit donc quelques minutes à tenter de déterminer si la vaisselle était sale ou propre, puis elle se rappela l'avoir lancé dans la matinée. Et on devient amnésique avec ça ? Elle le vida donc en vitesse, avant d'y mettre son assiette et ses couverts. Une fois cela fait, elle jeta un coup d'oeil circulaire sur la cuisine. Dans la corbeille à fruit, une pomme esseulée au milieu des mandarines croisa son regard. Amy se figea. Elle l'appelait à elle, cette pauvre petite pomme innocente et fragile, elle l'implorait de faire cesser son supplice. Alors, dans sa toute bonté, Amy, telle une divinité, vint s'emparer de la pomme pour croquer dedans, et les Etoiles virent que cela était bon. Au loin, Amy entendit vaguement les cloches d'une église chanter. Ah bon, maintenant même les pommes méritent qu'on sonne le glas ?

    Un bruit derrière elle la fit se retourner. Tiens, Lyra.

    « Ah, tu aurais du m'appeler, je t'aurai attendue avant de manger. »
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Albus J. Sleeman
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Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] _
MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Mar 19 Jan - 23:52

    « Et la symbolique du pentacle n’est pas, comme on le croit, le symbole du Diable, mais le symbole de la féminité, de la fertilité ... »

    Il est cool, ton cours, mais tu ne peux pas aller un chouïa plus vite ?
    J’exhalai un petit soupir de consternation avant de poser la tête sur mon bureau, regardant fixement devant moi en m’imaginant à des lieux plus loin de ce maudit cours. Il était pourtant intéressant, ce cours, même trop génial, je l’attendais depuis le début du trimestre, mais punaise, ce prof était tellement monotone que le cours en devenait soporifique. Non Lyra, réveille-toi ma fille ! Si tu veux faire historienne chercheuse en plus d’archiviste et experte en symboles, il faut écouter le monsieur ! Je relevai la tête pour la poser sur mon bras, écoutant à moitié. Alors, il a dit quoi lui ? Le pentacle, symbole féminin. Le trident, symbole du pouvoir. Le 666 ... Symbole de rien du tout puisque le vrai chiffre du Diable était apparemment le 616. Chouette. Au moment où j’étouffais un bâillement, la cloche de fin de cours sonna, alors je sortis en vitesse pour m’aérer les synapses. Oh, regardez comme elle parle bien le scientifique, la petite littéraire, bien, t’auras un biscuit. Pour chien. Ouh la mauvaise blague. Je me dirigeai rapidement vers le parking pour récupérer ma voiture et m’en aller, avant de me rappeler que j’étais venu à pied pour profiter du beau temps. Quelle gourde. Soupirant, je repartis donc à pied, maudissant mes lubies matinales toujours très pourraves.

    Les mains dans les poches, je marchais à allure modérée le long du trottoir, ignorant comme d’habitude les regards appréciateurs qu’on me lançait. Ah, une silhouette de petite taille et élancée, il y a de quoi se faire retourner des regards, de même que mes yeux marron métalliques. Je tournai à l’angle et continuai à marcher, tout en réfléchissant intensément au futur de la meute que je dirigeais. Si j’avais Thibault et Annie de mon côté, Josh continuait à faire des siennes, à contester systématiquement mes décisions, et surtout rassembler de plus en plus de partisans. Il avait pisté ma sœur, que j’avais pu prévenir à temps et qui s’était tenue à carreaux, il devait certainement songer à l’éventualité de me suivre, ne sachant pas que je le repèrerais immédiatement – un Alpha repère toujours les siens, surtout quand ils essaient de se cacher – et brûlait peut-être de faire suivre mes contacts. Donc, la petite Alice que j’hébergeais, pauvre petite chatte de la Secte, à peine âgée de quatre ans, qui avait grandi dans un orphelinat mais qui aimait beaucoup les grandes lectures telles que Baudelaire. Quand elle aurait l’âge, je lui apprendrais le russe, enfin seulement si elle le voulait. Et puis pourquoi pas, je ...

    Scriiiiiiiiiiiiiiiiiii BLANG !
    Kaï kaïïï ...

    Je me tournai immédiatement vers la source du bruit et partis en courant, pour piler devant un véritable carnage. Un pauvre chien bâtard venait de se faire renverser par un sale type avec un gros 4x4, un chasseur comme je les abhorrais. Et là, vision d’horreur, le chasseur déclara que le pauvre chien souffrait et sortit un gros fusil de chasse. Ni une ni deux, je poussai tout le monde pour m’interposer.

    « Mais ça ne va pas la tête, gros malade ? Pose ce truc ! »
    « Pousses-toi petite, il faut l’achever ... »
    « C’est toi qu’il faut achever, tueur sans âme ! Non content de braconner la forêt tu vas buter les animaux en plein dans la ville ?! »

    Le chasseur grogna, se demandant s’il pouvait exploser la tête d’une morveuse de mon gabarit. Ladite morveuse jugea le moment opportun pour planter son regard dans celui de l’homme, qui se calma instantanément et pâlit. Ah, quand des yeux commencent à s’affiner pour prendre un air de regard canin, il y a de quoi calmer. Il capitula et remonta dans son engin maudit, pendant que je me penchais pour attraper le chien, sous le regard des passants. Allez, méthode pour faire fuir les passants. Je relevai la tête en faisant voler des mèches de cheveux et balançais d’un ton agressif :

    « Quoi, vous voulez assister à une boucherie, bande de dégénérés ? Inscrivez-vous à une corrida, c’est plus rapide ! »

    Les derniers passants s’égayèrent rapidement et je me retrouvai seule avec un petit chien dans les bras, mon tee-shirt commençant à s’imbiber de sang. Pauvre bête. Je rentrai chez moi avec l’animal contre moi, ignorant mon beau tee-shirt et murmurant des mots doux pour que le chiot se calme. J’ouvris la porte et la refermais, ignorant ma sœur qui me parlait depuis la cuisine. Me dirigeant vers le salon, je posai l’animal sur une serviette et ôtai mon tee-shirt plein de sang. Bon, faut s’occuper de l’animal maintenant. Rapidement, j’allai chercher un vieux tee-shirt qui me serait utile – au cas où je devrais me tacher à nouveau quoi – et de quoi soigner le petit animal terrorisé. Je fis un crochet par la cuisine au passage, passant la tête dans l’entrebâillement pour jeter un coup d’œil à ma sœur.

    « Salut. Je n’ai pas cours cet après-midi. Tu peux me sortir un truc à manger s’il te plait ? Pas le temps de m’en occuper, on a un blessé dans le salon. »

    Et hop, redirection le salon pour nettoyer les blessures du petit chiot qui geignait lamentablement. Ma sœur me rejoignit au moment où je finissais de m’occuper de lui. Je levai donc la tête vers elle pour lui expliquer le pourquoi du comment de la présence du petit toutou bâtard très mignon puisque noir et blanc.

    « Un chasseur l’a renversé en pleine rue et a voulu le tuer, je l’ai ramené à la maison non sans avoir sorti mon petit numéro ‘attention je vais te bouffer’ au pauvre con qui voulait dégommer cette charmante bestiole. »

    J’eus un regard un direction du Tupperware que ma sœur avait apporté, et qui sentait drôlement bon.

    « C’est quoi là-dedans ? »


Dernière édition par Lyra Raven le Jeu 28 Jan - 11:39, édité 1 fois
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Shawn E. Marshall
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Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] _
MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Mer 20 Jan - 0:29


      Un nouvel habitant.
      « Bienvenue chez les jedis \o/ »


    Quand Lyra rentra, tout se passa, étrangement ou non, très vite. Bien qu'elle ai le nez plongé dans sa pomme, pour autant que l'on puisse avoir le pif dans un fruit, elle avait senti l'odeur métallique et tout à fait répulsante du sang. Elle avait vu aussi le tee-shirt écarlate de sa soeur. Et pour finir, elle avait entendu et vu le pauvre petit chien trop meugnon qui agonisait dans les bras de sa frangine. Immédiatement, regard vers le Monstre : le chat était resté stoïque, se contentant de regarder Lyra passer en baillant. Bien. Elle n'aurait pas besoin de se métamorphosr pour choper au collet un chaton un peu trop impétueux à son goût, aussi elle emboita le pas à sa soeur, après être allée farfouiller dans le frigo pour trouver quelque chose de mangeable à Lyra. Elle avait fini par poser la main sur un Tupperware, et l'avait ramené dans le salon où Lyra s'occupait du petit chien. Pauvre bête. Elle serra les dents, malgré son instinct félin, et tendit le Tupperware à sa soeur qui, bien sûr, posa la question de la mort qui tue : "C'est quoi là-dedans ?" Alors ça franchement, je dois t'avouer que je n'en ai franchement aucune idée, ma petite Lyra. Trop marrant, elle était pas sûre que ça plairait à sa frangine, ça, alors elle souleva un coin du couvercle. Une odeur monta jusqu'à ses narine. D'accord, elle voyait ce que c'était. Elle posa le Tupperware sur la table basse, puis expliqua :

    « Un reste de riz cantonais. Pauvre petite bête. Je crois que j'ai du poulet au frigo, j'avais mis des restes de côté pour le Monstre. Je me demande ce que ce pauvre petit chien a pu faire à Chuck Norris pour mériter une douleur pareille .. Heureusement que tu l'as récupéré. On va bien s'occuper de lui, ça fera une deuxième vache à la maison. »

    Et elle était sérieuse. Amy quitta un instant le chiot de yeux pour détailler sa soeur. Un vieux tee-shirt taché de sang, les cheveux en bordel. Quand un animal est en danger, Lyra court, vole, nage, tout ce que vous voulez, mais Lyra arrive aussi vite que Chuck Norris. Même avant lui. La jeune femme quitta un instant le salon, regagnant la cuisine où le Monstre l'attendait. Elle ouvrit le frigo, se saisit de l'assiette contenant le reste de poulet puis, refermant le frigidaire derrière elle, revint vers sa soeur, suivie par un Monstre qui déployait ses plus beaux trésors de persuasion pour qu'on lui file le poulet ; rien n'y fit, pour les beaux yeux de sa frangine, Amy aurait trahi ses origines. La preuve, elle considérait la Secte comme une bande de boulets pathétiques. Elle rejoignit sa soeur, donc, et posa l'assiette de poulet à côté du Tupperware. Et hop, avec l'habileté des habitués, elle chopa le Monstre au moment où il s'approchait, avide, du poulet tout froid bien disposé dans l'assiette. T'y touches pas jeune peluche, c'est pour le petit toutou, ça. Le chat dans les bras, elle se posta à côté de sa soeur pour dévorer le chiot du regard. Elle aimait bien les chiens, malgré sa nature féline. Ce doit être le fait de cotoyer un loup tout les jours depuis vingt ans. Elle finit par approcher du pauvre animal, tenant toujours le chat éloigné de l'assiette de poulet pour éviter un drame quelconque, et lui caressa la tête. Il avait le poil tout douux. Elle se releva, revint à côté de sa soeur.
    Léger silence. Puis :

    « Y'a vraiment des cons dans la vie. Heureusement que tu étais là, Lyra. Je te propose qu'on s'occupe de lui jusqu'à ce qu'il aille mieux, puis on l'amène au véto pour savoir s'il est identifié ou non. »

    La tâche difficile résidait en ne pas blesser sa soeur. Amy savait très bien que Lyra aurait tout donné pour avoir un chien, et cette façon de rappeler qu'il avait peut-être des maîtres avait tout de sournois. Elle détestait cela, mais si le Monstre avait disparu, elle se connaissait assez pour savoir qu'elle aurait tout donné pour le retrouver. Si le petit chiot avait des maîtres, il vallait peut-être mieux le leur ramener .. Elle se secoua. Elle n'avait pas à penser à ça, pour l'instant, il fallait s'occuper du pauvre petit chien. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait lui faire, à la pauvre petite bête ? Alors elle resta là, les bras balants, au milieu salon, le chat dans ses bras lorgnant sur le plat de bouffe.
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Albus J. Sleeman
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Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] _
MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Mer 20 Jan - 20:57

    Le Monstre n’avait pas l’air d’avoir de réaction vis-à-vis du nouvel arrivant. Chouette, je n’aurais pas à me transformer pour lui faire peur. L’animal posé sur le canapé, inondant de rouge la serviette noire, je m’accroupis à côté, entendant ma sœur qui arrivait juste derrière moi. Avec de la bouffe dans les mains. Quoi ? Bonne question, elle avait certainement du prendre un truc au pif. Mais après un petit regard par-dessus le couvercle, elle m’annonça la couleur de la nourriture, du riz cantonnais. Génial, c’est bon avec des nems ça. Ah, il n’y a pas de nems ? Tant pis. J’attrapai la nourriture, virai le couvercle pour commencer à manger avec appétit pendant qu’Amy allait chercher un reste de viande pour le pauvre animal – savamment renommé Chuck Norris – tout en retenant le chat pour qu’il ne saute pas sur la viande tel un affamé de base. Amy posa l’assiette sur la table et attrapa vivement le Monstre qui tentait de s’en approcher, et je pris l’assiette pour la poser près du chiot qui ne se fit pas prier pour nettoyer le contenu avec gloutonnerie. Et pousser un petit jappement de remerciement. Oh, il est poli en plus, allez, je t’adopte. Je posai le bac en plastique vide sur la table, m’amusant de la tête dépitée du Monstre qui lorgnait sur l’assiette totalement vide.

    « C’était pas mauvais, ça. Pour le toutou, on ne saura jamais mais il a au moins échappé à une mort certaine. Hein mon trésor ? »

    Je me penchai pour caresser la tête du chiot qui se mit à frétiller. Oh, c’est tout doux, quel pur plaisir. Néanmoins, à la seconde prise de parole de ma jumelle, je me raidis doucement. Vétérinaire ? Identifié ? Mais non, hors de question, dis-donc ! Je lui ai sauvé la vie hein ! Ah quelle teigne, quelle sournoise, quelle vile tas de poils. Mais elle avait raison, ce chiot n’était pas à nous et devait avoir des propriétaires qui devaient se désoler de la disparition de leur animal de compagnie, comme je me serais désolée de la disparition du sale Monstre qui boudait dans les bras de ma jumelle. Après un petit soupir, je rendis les armes et me tournai vers ma sœur avec un grand sourire.

    « Ouais, bien sûr, on l’amènera là-bas. D’abord il se requinque et on le ramène chez lui. »

    Mon sourire s’étira un peu plus et je répliquai, malicieuse :

    « Mais s’il n’est à personne, Chuck Norris reste ici ! »

    Même si je l’aurais plutôt appelé Loustic, mais bon. Allez, changement de sujet immédiat, de toute manière tu es la meilleure pour ça, hein ma petite Lyra ?

    « Bon, et tu as fait quoi aujourd’hui sinon ? Moi j’ai bossé comme une folle, j’ai failli m’endormir pendant le cours de symbolisme, je me suis gelée en rentrant, j’ai mis une baffe à un mec qui me harcelait – je peux te garantir que ça l’a autant calmé que surpris ! – et voilà. »

    Je sortis mon portable que je posai sur la table basse.

    « Ah, et j’ai reçu un sms de notre manager, il a besoin de nous deux pour une publicité sur je ne sais pas trop quoi, des sacs et des jeans il me semble. Entre autres on en a bien pour deux semaines de travail au minimum, un mois pour moi ... Pff, je pense arrêter la fac, je n’y arrive plus. »


Dernière édition par Lyra Raven le Jeu 28 Jan - 11:38, édité 1 fois
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Shawn E. Marshall
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MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Ven 22 Jan - 19:27


      Tu m'as eut.
      « Je rends les armes. »



    Alors ça c'était traître.
    Suggérer d'appeler le petit animal Chuck Norris si il n'avait pas de propriétaire, c'était .. c'était la meilleure façon de faire craquer la jeune femme. Elle avait toujours rêvé d'appeler comme ça un animal .. Le Monstre - qui était d'ailleurs une femelle répondant habituellement au nom de Félicie - et Chuck Norris, unis pour et par la vie. Elle lança un long regard à sa soeur qui lui rendit un grand sourire. Traîtresse, méchant toutou, sale bête poilue et immense. Maintenant elle allait la faire craquer pour la petite bestiole bicolore. Elle retint un grognement exaspéré. C'est si facile de faire craquer une adoratrice de Chuck Norris. Le Monstre eut un petit gémissement plaintif. Brave bête, tu comprends les émotions de ton porteur. Elle lui caressa doucement la tête. Re-gémissement. Silence. Puis elle comprit. Vilain matou, tu ne penses qu'à bouffer. Elle reposa la petite chatte par terre. Le félin bicolore s'approcha tranquillement de l'assiette de viande, constatant avec dépit que c'était vide, puis se préoccupa du nouvel arrivant, tout aussi noir et blanc que lui. Pendant ce temps, Lyra parlait, racontant sa petite journée. Passionnante, cette journée, d'ailleurs. Elle l'écouta déblatérer avec un petit sourire ironique, puis, lorsque sa soeur eut fini, elle répondit :

    « En bref, un programme tout à fait habituel, je me trompe ? Moi aussi, ma routine bien-aîmée me poursuit. En bref, j'ai glandé, bossé ma gratte, re-glandé, réfléchi, regardé mes sms tout comme toi et j'ai moi aussi appris qu'on a ce joyeux petit tournage qui va nous bouffer notre temps. T'es vraiment sérieuse quand tu dis que tu vas arrêter la fac ? Parce que si c'est à cause de tournages, je peux essayer de m'arranger avec l'équipe pour prendre quelques uns de tes rôles, si tu veux. Et pour Chuck Norris .. Je t'épargnes la difficile tâche de mettre des affiches partout, on se contentera du véto. Non mais quelle idée de le nommer comme ça .. »

    Elle s'assit sur le canapé, envoyant un coussin à la tête de sa soeur. Telle est ma vengeance. Amy croisa les jambes, un sourire tendre dessiné sur le visage tandis qu'elle observait sa petite minette qui reniflait le chien, l'air tout à fait surprise de cette odeur sûrement nouvelle. Ils étaient trop mignons, c'était dûr de ne pas se métamorphoser pour se joindre elle aussi à ce tableau d'une douceur épatante. Sauf qu'elle n'avait pas la moindre envie de foutre de longs poils bruns et blancs partout dans l'appartement, sinon la vengeance de ce dernier serait terrible. Les pièces rétrecisserait, des pieux acérés surgiraient des murs et l'embrocheraient .. Non mais bien sûr ._.' Allez, tant pis pour les poils. La jeune femme céda la place à une chatte de haute taille au beau pelage brun. Se syeux ambrés se plissèrent tandis qu'elle agitait les moustaches. Aaah, elleaimait trop cette forme. Elle fit quelques pas vers sa soeur, se frotta insolament contre les jambes de celle-ci puis releva la tête pour croiser son regard. Un petit miaulement un brin ironique, puis elle se dirigea vers Chuck Norris et le Monstre. A moi, monde animal !

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Albus J. Sleeman
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MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Jeu 28 Jan - 12:58

    Ah, Lyra, 1 à 0, admirez le travail d’artiste ! J’eus un petit sourire amusé en voyant la tête de ma sœur qui changeait sensiblement, sachant fort bien qu’elle voulait – tout comme moi – adopter un animal et l’appeler Chuck. Tandis que le lui racontais ma journée, Amy lâcha le chat qui alla détailler le nouveau venu et l’adopter immédiatement, après avoir constaté non sans dépit que l’assiette était totalement vide, même pas un iota de graisse, pauvre chou. Mais c’est bon pour toi petit Monstre, la graisse fait grossir ! Va-y, dis-en une autre comme ça encore, pauvre tache. A la fin de ma tirade, ma sœur reprit la parole et me questionna sur mon envie de quitter la fac. Il faut avouer que plusieurs choses faisaient que je voulais partir ...

    « Disons que j’en ai assez de ces horaires mouvants, des profs qui expliquent d’une voix laconique des choses qui ont pourtant l’air intéressantes, puis franchement, je n’arrive plus à travailler. Me coucher à trois heures du matin pour boucler un devoir même pas ramassé, voilà le lot quotidien de l’étudiant, c’est assez énervant. Là je n’y arrive plus du tout et mes notes sont en chute libre, le pire étant, je n’ai même pas envie de recommencer à travailler. L’université n’est peut-être pas pour moi au final. »

    Je m’affaissai dans le canapé, caressant toujours la tête du chien qui en frétillait de bonheur. Brave bête. Amy, prétextant qu’on amènerait le chien chez le vétérinaire, m’envoya un coussin en pleine tête, que je rattrapai avec facilité simplement en levant la main. Après une hésitation perceptible, elle se transforma en chat pour rejoindre Monstre et Chuck, et par inadvertance bien sûr, je lâchai le coussin sur elle au moment où elle vint se frotter très ironiquement contre mon pantalon noir, pour y laisser plein de poils de chat. Niark, prend toi ça dans tes moustaches, vile bestiole. Et regardez-moi ça, trois gamins en train de se câliner, mon dieu. Un court instant, l’envie de faire comme eux me tenta, mais je me retins, sachant l’effet que ma transformation avait sur ma sœur et voulant lui épargner ce désagrément. Je me levai et attrapai le bac en plastique, en plus de l’assiette, qui finirent directement au lave-vaisselle – vide, ouah, elle avait lavé et rangé, miracle à la maison ! – puis j’attrapai un kumquat pour le manger en vitesse. Je revins avec un second fruit dans les mains (eh oui, fanatique des agrumes en action) en plus de deux bières, et me vautrai sur le canapé en face de ma sœur, poussant une des canettes devant elle avec mon pied.

    « Bon, Amy, ça ne va pas, là. Le frigo est vide, on ne peut pas manger des restes pendant un mois. Il va falloir qu’on aille faire les courses, on en profitera pour amener Chuck chez le vétérinaire. »

    J’avalai un quartier d’orange avant de reprendre, attrapant un coupon pour l’agiter sous les yeux de ma jumelle.

    « Et puis c’est les soldes ! La cohue de la première semaine étant passée, je te propose qu’on aille y faire un tour histoire de voir les bons plans. Comme ces bottes que tu voulais mais qui étaient hors de prix, elles doivent bien friser le 70% maintenant non ? »

    Je bus un peu de bière et reposai la canette, puis sortis mon paquet de cigarettes pour en sortir une, ainsi qu’un briquet.

    « Désolée, mais je fume. Tu en veux une ? »
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Shawn E. Marshall
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Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] _
MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Mer 3 Fév - 18:21



        C'est déjà plus clair.
        « Merci le traducteur Voilà : D »


      Alors ça .. ! Le coussin sur la tête, c'était typiquement canin. Ah, l'ignoble toutou, elle osait ! Retenant un grognement de mauvaise augure, Amy se réfugia près de Chuck Norris, ronronnant comme un moteur de tracteur. Superbe comparaison, on n'en fait plus des comme ça. Obervant sa soeur qui quittait la pièce, la jeune femme songea à son envie de quitter la fac. Ouais, elle avait raison. Quelle bonne idée avait-elle eut, elle, Amy Raven première du nom, de se lancer immédiatement dans le monde de la publicité. Elle espérait juste que la plus grande disponibilité de sa soeur n'aurait pas d'impact sur sa propre carrière, car elle connaissait assez leur manageur commun pour savoir qu'il appréciait énormément Lyra. Le SMS de tout à l'heure confirmait d'ailleurs cela. Le regard félin de la jeune femme tomba sur le portable de sa soeur, laissé en évidence sur la table basse du salon. Elle entendit de loin sa soeur passer la porte de la cuisine. Elle avait pile le temps de l'attrapper et de le foutre dans sa poche. Ouh, la mauvaise idée perfide qui germait dans sa petite tête de chat. Elle s'en approcha, tendant une patte griffue dessus. Tendant une patte griffue dessus. Une patte griffue.
      ET MERDE, SALETE DE FORME ANIMALE.
      L'odeur de Lyra la précéda dans le vestibule, et sa soeur eut juste le temps de ramener sa patte sous elle, observant le portable d'un air très intéressé. Allez sonne, engin maudit, que j'ai une raison de t'observer ! Mais non, rien. Elle se tourna donc vers sa soeur, reprenant forme humaine. Tiens, elle avait une tonne de poils sur ses fringues. Elle commença donc à s'épousseter, tandis que Lyra s'affalait dans le canapé en face d'elle. Oh, une canette de bière, j'ai bien soif moi. La brune poussa vers elle une des canettes, donc, dont elle se saisit. Elle l'ouvrit, buvant au goulot tout en écoutant sa soeur qui parlait d'une voix enthousiasthe des soldes. Et moins joyeuse de l'état du frigo. Ah oui en effet, il était vide celui-là. Ensuite, la jeune femme lui proposa une cigarette. Se levant, Amy lui en prit une, la remerciant entre deux gorgées de bière. Elle alla ouvrir la fenêtre puis revint s'asseoir face à Lyra dans un fauteuil confortable. Amy posa sa canette sur la table basse pour allumer sa cigarette. Après avoir tiré quelques bouffées, elle répondit :

      « Il faut amener le monstre au véto, aussi, ça fait un bout de temps qu'elle n'y a pas été, et j'ai vu tout à l'heure que certains vaccins n'étaient plus trop à jour. Elle ne risque pas grand choe, vu qu'elle reste dans l'appart, mais on ne sait jamais. Si tu veux, moi je fais rien, là. - elle jeta un oeil à sa montre - Comme il est encore tôt, on a le temps de faire un tour en ville, ou de faire les courses plus le véto. Pour toi, c'est quoi le programme de demain ? Moi j'ai rien de prévu, à part un petit tournage demain matin. »

      Amy tira une bouffée sur sa cigarette. Elle expira, observant les volutes de fumée, puis attrapa sa bière pour en boire une gorgée. Avec sa mèche rouge qui constrastait avec le blond platine de ses cheveux, sa collection de piercings, sa clope et sa canette, elle était tout à fait dans cette esthétique punk qu'elle affectionnait. Elle observa le tas de publicité qui traînait sur la table basse. C'était pour les soldes, surtout. Sa soeur avait raison, ces bottes noires en cuir devait être à bon prix, cette fois. Et avec un peu de chance, elle trouverait des fringues punk pas trop chères.

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Albus J. Sleeman
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Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] _
MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Dim 7 Fév - 2:31

    Ah, elle osait coller des poils bruns sur mon beau pantalon ?! En guise de vengeance, je laissai tomber mon coussin sur le petit chat, qui s’éloigna avec un grognement de mauvais augure. Oh, très effrayée que je suis. Tellement, oh que oui. Me levant, j’attrapai mes affaires pour aller tout mettre dans le lave-vaisselle que ma sœur avait par miracle vidé, tout en constatant que le frigo était, ma foi, complètement vide ! Je revins donc dans le salon avec mes deux canettes, avant d’en tendre une à ma sœur, la seule personne qui pouvait se vanter du fait que je lui apportais des trucs. Oui, parce qu’en général, ma réponse est simple, c’est ‘bouge ton cul et va le chercher toi-même, glandeur’. Je me vautrai dans le canapé, allumant une cigarette et en tendant une à ma sœur, avant de jeter le paquet sur la table basse, entre nous deux. Au moment où Amy se levait, mon regard se posa sur mon téléphone, deux secondes avant qu’il ne vibre. Et quand la petite vibration se fit entendre, j’attrapai l’engin pour en connaître la cause. C’est ça d’être un animal, on ressent les choses avant qu’elles n’arrivent. Alors, que disait le message ? Une fille de ma classe qui me demandait les devoirs. En écriture texto. Sans lui donner la moindre réponse, je supprimai le message. J’avais bien prévenu que je voulais qu’on m’envoie des messages complets, et non ces merdes qui faisaient soi-disant gagner du temps. Je rangeai le téléphone dans ma poche avant de relever la tête vers ma sœur qui venait de se rasseoir, et qui avait étrangement l’air blasée.

    J’abordai directement le problème des courses à faire histoire de pouvoir manger dans les semaines à venir, puisque le frigo tirait singulièrement la gueule, en ce moment. Non, franchement, on ne pouvait pas continuer à bouffer des barquettes desséchées et des restes de la semaine dernière. J’embrayai directement sur les soldes, d’un coup plus réjouie que précédemment. Eh oui, le lutin que j’étais adorait faire les soldes deux semaines après les autres. Il n’y avait plus cette ruée folle sur tous les articles marqués du rond vert des soldes, et désespérés de ne pouvoir écouler leurs stocks, les magasiniers mettaient tout au rabais. Ainsi, on pouvait découvrir de très belles paires de bottes à 70% de réduction, quelle affaire ! En plus, comme j’avais un sens inouï du commerce, je ne faisais que des bonnes affaires, rarement des mauvaises que j’arrivais à me faire rembourser. Avoir une belle gueule diffusée à la télévision, finalement, ça peut aider ! Je sortis de mes songes quand ma sœur me demanda mon programme de demain, et éventuellement d’amener le chien chez le vétérinaire. Et le chat aussi.

    « Ouais, faudrait amener Félicie aussi, ses vaccins ne sont pas à jour, murmurai-je en attrapant ma bouteille de bière afin de boire, et reprendre juste après. Je te propose qu’on pose les deux tas de poils chez le vétérinaire le temps des vaccins et de la reconnaissance du petit chien, en attendant on va faire les course, et on remonte les ranger, puis on retourne chercher les bestioles pour les ramener ici, et faire un crochet pour ramener Chuck à sa maison s’il s’avère qu’il en a une. »

    Je reposai la bouteille pour tirer une taffe de ma cigarette et m’enfoncer dans le fauteuil blanc crème, soupirant d’aise. Nettement plus confortable que les bancs secs et durs de l’université !

    « Et ensuite on ira faire les soldes, continuai-je sur le même ton. Faudra passer par Arsenic voir si leurs colliers d’argent sont en solde ou pas, j’aimerais bien prendre ce pendentif phénix soleil qui m’avait tapé dans l’œil (ici). Puis ils ont des bracelets sympathiques, il y en avait un assez longs à piques arrondies au bord, il pourrait te plaire je pense. »

    A elle ou à moi, car même si je ne le montre pas tellement, je suis et reste une punk ! A la différence d’Amy qui avait décidé de l’étaler au grand jour, telle une rébellion ou une guerre ouverte, je me contentais de rester dans l’esprit punk et de montrer discrètement mon appartenance à cette tribu considérée comme dangereuse. Le montrer discrètement, comme par exemple le bracelet noir et blanc en 'perle bois' que je portais au poignet droit (ici), un bracelet brésilien que je portais au poignet gauche, aux couleurs de l'arc-en-ciel mais surtout aux couleurs de la Gaypride (ici), et généralement un collier plein de significations. Là, pour le moment, je portais un collier où pendouillait un pendentif fort beau qui voulait dire tellement de choses (ici) : la chasse aux sorcières, la magie avec le pentacle ; la contestation du pouvoir avec la couronne ; le triangle de la mort avec les trois perles noires et la perle rose au centre. Mais personne ne comprenait - à part ma sœur et quelques initiés - et tout le monde me complimentait sur mon bon goût en matière de bijoux. Les fous. J’en avais bien d’autres, comme une croix retournée – que je comptais offrir à Amy pour son anniversaire, puisqu’elle l’aimait et que je ne la mettais plus, ayant perdu cet esprit de provocation qui m’habitait autrefois (ici) – et un pendentif représentant les cycles de la lune (ici) que m’avait offert ma jumelle pour mon dix-septième anniversaire. Je tirai une nouvelle taffe de ma cigarette avant de la poser dans le cendrier, pour relever à nouveau mon regard noisette vers ma sœur.

    « Quant à demain, rien de prévu, finis-je par dire en sortant de ma réflexion. Je n’ai pas cours, donc je ne sais pas, je vais certainement faire la grasse matinée. Bon, changeai-je brusquement de sujet, on y va maintenant ou plus tard, faire nos petites affaires ? Faut que je sache, que je puisse prendre une douche rapide et me changer. »
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Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] _
MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Dim 7 Fév - 10:06


      Lorsque sa soeur proposa le programme du lendemain, la jeune femme acquiesça d'un signe de tête. Ca lui allait. La soeur enchaîna ensuite sur le shopping du soir-même. Aaaah, le shopping ! Elle adorait ça, Amy, et un sourire se dessina sur son visage. Sourire ravi qui s'élargit lorsque sa soeur parla d'Arsenic. Oh oui, elles allaient s'éclater ! La jeune femme rejeta sa mèche rouge en arrière, détaillant sa soeur d'un coup d'oeil. Si elle, Amy, avait décidé d'étaler au monde entier sa qualité de punk, Lyra préférait rester dans l'esprit punk, comme elle disait, et arborer avec insolence des bijoux à double-sens, comme le pendentif qu'elle portait actuellement. Contrairement à Amy qui ne lassait pas de ses gants noirs et rouges (ici) ou de ceux, noirs, qu'elle affectionnait tant (ici). Elle portait aussi toutes sorte de bijoux, comme ce bracelet à piques plein de chaînes et de têtes de mort (ici :]). Un miaulement du Monstre la fit sortir de ses pensées : l'animal, ronronnant comme un petit tracteur, vint se coller contre ses jambes, regardant tour à tour l'assiette vide et la jeune femme de ses grands yeux larmoyants. Vas bouffer tes croquettes toi, reviens après. Se tournant vers sa soeur, Amy acquiesça :

      « Ouais, bien vu. J'ai vu une ceinture Mr Jack sur Internet, elle m'a vachement plu, si elle est au magasin, j'essaierai de me la payer. J'aimerai bien me racheter un pantalon, j'en ai pas trouvé qui me plaisaient vraiment sur eBay. Bon, je te suggère qu'on y aille maintenant, et on remonte pour vingt heures ? »

      Amy se leva, attrapant sa canette de bière vide. Y'a pas dire, elle préfèrait les bouteilles. Elle se dirigea vers la cuisine, jetant la canette dans la poubelle de tri sélectif, suivie de près par une Félicie ronronnante qui réclamait à manger. Parfait, je vais te montrer où est ta gamelle, bête idiote. Et non, le chat n'alla pas seul vers son écuelle, se frottant contre les jambes de sa maîtresse avec forces ronronnements. Y laissant une tonne de poils, aussi. Oui, bon, message reçu, je n'embêterai plus Lyra. Se baissant, Amy attrapa Félicie, qu'elle posa devant sa gamelle. Et là, ô magie, l'animal se jeta avidement sur ses croquettes. Pauvre bête, être si limité niveau mental, c'est triste. Heureusement qu'elle avait fait plusieurs fois peruve d'intelligence, notamment en se jetant, au début, sur le portable d'Amy quelques secondes avant que ce dernier ne sonne. Amy passa dans le salon, signalant à sa soeur qu'elle allait dans sa chambre, et se retira dans l'aaaantre qui lui servait de refuge \o/.


    ( Ouais, bon, désolée. Tu finis le topic ou on en recommence un au Centre ville ? )
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Albus J. Sleeman
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MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111Sam 13 Fév - 23:32

    [ On en recommence un autre au centre-ville dès ton retour. Je locke ma chérie. ^^ ]
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MessageSujet: Re: Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra]   Le glas de la petite pomme. [Privé : Lyra] 161111

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